• Dans l'ensemble, les participantes ont aimé "Les jumelles" de Tessa de Loo, auteur néerlandais ayant grandi en Allemagne. Détail important car ce roman évoque la longue et difficile confrontation de deux soeurs allemandes que la vie a séparées à l'âge de six ans et qui se retrouvent à la fin de leur vie.

    L’Histoire les a placées dans des camps opposés. Elles racontent ce qu'elles ont vécu pendant la guerre. Le livre se lit facilement mais son titre gêne... Tessa de Loo a-t-elle voulu nous interpeller sur les notions d'inné et d'acquis ou promouvoir son livre ? Une partie du groupe s'est posé la question

    Groupe Plaisir Centre


    Dans les années 1990, Anna et Lotte, deux sœurs jumelles allemandes se retrouvent par hasard dans une station thermale. En effet, à la mort de leurs parents, à l’âge de six ans, elles sont séparées, l’une restant en Allemagne, et l’autre envoyée dans une branche de la famille en Hollande. L’Histoire va se charger de les placer dans deux camps opposés. Vont-elles, tant d'années après, se retrouver comme deux soeurs ?

    A travers les péripéties romanesques de leurs vies, l’auteur aborde des thèmes toujours d’actualité comme le devoir de mémoire, la responsabilité collective… En outre, Tessa de Loo nous montre comment les allemands ont vécu la montée du nazisme et la guerre.

    Excepté un début un peu difficile et des petits soucis de traduction, l’ensemble du groupe Aqueduc a apprécié ce roman.

    Groupe : Aqueduc   

     


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  • Un monde où toute trace de civilisation a disparu: le feu, le froid, la pluie, les tremblements de terre ont tout ravagé, aussi les couleurs- tout est gris et sale-, les oiseaux. Plus grave, les vérités fondamentales ont été perdues, le nom des choses et la mémoire.


    C'est dans ce paysage qu'un  homme et son fils cheminent « vers le sud »,  l'Océan, déterminés à survivre, luttant contre le froid, cherchant à trouver leur nourriture,  parmi les bons et les méchants, face à l'indifférence de l'univers.


    L'homme, le père, porte toute la responsabilité de la survie de son fils et il tente de lui raconter un ancien monde que l'enfant n'a pas connu et qui n'existe plus. Il le protège avec ferveur. L'enfant en effet ne représente-t-il pas l'avenir, porteur du feu, symbole d'espérance, de la vie nouvelle, dans un nouveau monde pacifique? Le père peut mourir après avoir légué son message d'espoir.


    Les grands thèmes de l'humanité sont tour à tour évoqués: la mort (la terre n'est qu'un amas de cendres), l'amour paternel, la notion de bien et du mal (comment peut-on encore être un 'gentil ' après avoir tué, même pour survivre?), l'espoir, la mémoire.


    Mais le monde ressemble souvent à celui de « la Route » et le feu de la compassion humaine est trop facilement éteint lorsque nous rencontrons l'adversité.

    L'unanimité s'est faite autour de cette lecture. La discussion a été « impressionnante ».


    Le film :

    Le film du cinéaste américain John Hillcoat est, comme le livre, d'une grande force émotionnelle. Les images d'un monde dévasté où plus rien ne pousse et où les derniers survivants s'entre-tuent sont rudes mais telles que le lecteur pouvait les imaginer. Le trait n'est pas forcé et, comme dans le roman, les actes de violence et de terreur ne sont pas appuyés, davantage suggérés que montrés. Quant au jeu de Viggo Mortensen en père protecteur et figure christique, il laisse une profonde empreinte.

     

    English  Speaking Group

    Le roman se déroule dans un futur apocalyptique où l’humanité semble être retournée à une barbarie bestiale.

     

    Au final, tout le groupe a apprécié cette histoire effroyable, désespérante mais malheureusement vraisemblable…

    Groupe : Les peupliers


    Un livre traitant de l'amour paternel, un des plus beaux livres jamais écrit sur l'espérance, la leçon d'un grand romancier. Riche en suspense, ce best seller est un chef d'oeuvre de sensibilité. Une fois refermé, ce livre ne laisse pas indifférent et nous pose quantités de questions

     

    Ce grand romancier américain nous raconte la fin du monde ! Nous sommes dans un futur indistinct, à la toute fin des temps ; un homme et son fils, deux âmes sans nom, avancent sur une route désolée… Tout est gris, il tombe une pluie de cendres ; amas de ruines ; hordes sanguinaires qu’ils croisent sur leur chemin. Inlassablement ils marchent vers le Sud, vers la côte … : là bas, peut-être l’océan est il encore bleu ? Il faut survivre tant pour eux-mêmes que pour donner une dernière chance à l’humanité…..La fin du monde ? Ce n’est pas qu’on s’y voit, c’est qu’on y est et ça vous fait quelque chose. Ce  livre magnifique a dérouté quelques-unes ; il ne laisse pas indifférent et pose quantité de questions. Attention, si vous ouvrez ce livre, vous ne pourrez pas le lâcher et ensuite il continuera de vous hanter.

    Groupe : Val Boissière

     



    Dans un paysage de fin du monde, désolé, glacé où tout est mort : végétaux, animaux, hommes, un père et son fils cheminent vers le sud dans l’espoir insensé d’échapper aux hordes de cannibales et de trouver un peu de chaleur, pour aider son fils à survivre malgré tout.

    C’est une histoire d’amour entre ces deux  survivants d’une catastrophe (laquelle ? on imagine car rien n’est précisé) où le père met un point d’honneur à transmettre des valeurs dans ce monde dévasté et couvert de cendres.


    La fin est attendue, redoutée même et d’une grande humanité.

    La construction et le style sont d’une simplicité voulue. Pas de superflu, phrases courtes, simples qui servent admirablement l’argument de ce récit dépouillé mais superbe. On ne peut que se poser des questions et réfléchir sur le devenir de notre planète.

    9 mars 2010
    Livre angoissant et abstrait peu apprécié par la plupart des participantes. Ecriture monotone et répétitive ou dépouillée ? L’esprit du livre se prête t-il  à la traduction ?

    Dans un univers apocalyptique l’homme et l’enfant cherchent le sud, l’océan où la couleur serait encore possible.

    Ce long voyage qui pourrait sembler interminable est une leçon de vie, d’endurance et d’espoir.

    Groupe : Les quatre vents


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    Louis-Henri de Pardaillan , marquis de Montespan, « époux séparé quoique inséparable »de Françoise Athénaïs de Rochechouart n’acceptera jamais d’avoir pour rival le roi Louis XIV, tant son amour pour sa femme est exclusif et passionné. Tous les moyens lui seront bons pour provoquer le roi et  tenter de l’humilier.

    Le personnage de ce « cocu » malgré lui, est présenté comme un être entier, généreux, et somme toute très sympathique.

    Les lecteurs ont apprécié ce récit bien mené et souvent désopilant. Ce roman a été jugé savoureux,  bien écrit, il a,  grâce à son style fleuri, quelquefois « cru »,  le mérite de nous décrire les mœurs de l’époque  et la vie à la Cour.  Certains ont apprécié l’usage alterné d’expressions de ce temps là  et d’autres plus actuelles. Tous ont eu plaisir à se plonger dans cette histoire.

     

    Groupe : trente et un


     

    C'est l'histoire du plus célèbre "cocu" du 17e siècle. Louis Henri de Pardaillan, marquis de MONTESPAN et la belle et blonde Françoise de Rochechouart  se sont mariées par amour et c'est là le problème ! En effet, le Roi Louis XIV remarque cette magnifique créature et en fait sa favorite comme chacun sait. Ce fait somme tout banal ne l'est pourtant pas car le Marquis adore sa femme et n'apprécie pas du tout cette situation : il ne se résignera jamais et fera tout pour "récupérer sa dulcinée et son honneur. C'est l'argument principal du roman et J. Teulé nous raconte toutes les impertinentes et inimaginables méthodes du mari pour contester la légitimité de ce droit divin. Rien ne le fera reculer, ni les nombreuses prestations financières et honorifiques offertes par le Roi, ni l'indifférence grandissante de sa femme, ambitieuse et étourdie par le faste de la cour. Le pauvre Marquis n'y parviendra jamais et finira exilé sur ses terres jusqu'à sa mort. Le style de J.Teulé sert magnifiquement cette histoire ; il  restitue avec humour les us et coutumes de cette époque tant à la Cour que chez le "petit peuple" grâce à son style fleuri, quelquefois "cru" mais efficace et grâce aussi à des expressions cocasses de l'époque. Ce pauvre Marquis a finalement ému toutes les lectrices à cause de son acharnement à récupérer la femme qu'il aime, à rejeter toutes les propositions du Roi et à supporter tous les châtiments. Pour nous c'était un homme intègre et attendrissant par la constance de l'attachement à cette femme ambitieuse, frivole, et cruelle. Tout le groupe a aimé le livre.

    Groupe : Les Peupliers 

    Pour voir la vidéo : "Zemmour face à Jean Teulé" cliquer ici : link


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  • A travers des questions concernant une mère disparue, Laurence TARDIEU publie un roman fort sur les dégâts du silence et la quête de soi.


    Il y a beaucoup de points d'interrogations dans le récit, et même avec de nombreuses questions restées sans réponse, l'auteur réussit à bâtir un roman puissant, par la seule force de son style.


    Un petit livre qui a soulevé grand nombre de questions à chacune d'entre nous et fût accueilli avec beaucoup de passion  Groupe : Val Boissière


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