• McCARTHY Cormac : LA ROUTE

    Un monde où toute trace de civilisation a disparu: le feu, le froid, la pluie, les tremblements de terre ont tout ravagé, aussi les couleurs- tout est gris et sale-, les oiseaux. Plus grave, les vérités fondamentales ont été perdues, le nom des choses et la mémoire.


    C'est dans ce paysage qu'un  homme et son fils cheminent « vers le sud »,  l'Océan, déterminés à survivre, luttant contre le froid, cherchant à trouver leur nourriture,  parmi les bons et les méchants, face à l'indifférence de l'univers.


    L'homme, le père, porte toute la responsabilité de la survie de son fils et il tente de lui raconter un ancien monde que l'enfant n'a pas connu et qui n'existe plus. Il le protège avec ferveur. L'enfant en effet ne représente-t-il pas l'avenir, porteur du feu, symbole d'espérance, de la vie nouvelle, dans un nouveau monde pacifique? Le père peut mourir après avoir légué son message d'espoir.


    Les grands thèmes de l'humanité sont tour à tour évoqués: la mort (la terre n'est qu'un amas de cendres), l'amour paternel, la notion de bien et du mal (comment peut-on encore être un 'gentil ' après avoir tué, même pour survivre?), l'espoir, la mémoire.


    Mais le monde ressemble souvent à celui de « la Route » et le feu de la compassion humaine est trop facilement éteint lorsque nous rencontrons l'adversité.

    L'unanimité s'est faite autour de cette lecture. La discussion a été « impressionnante ».


    Le film :

    Le film du cinéaste américain John Hillcoat est, comme le livre, d'une grande force émotionnelle. Les images d'un monde dévasté où plus rien ne pousse et où les derniers survivants s'entre-tuent sont rudes mais telles que le lecteur pouvait les imaginer. Le trait n'est pas forcé et, comme dans le roman, les actes de violence et de terreur ne sont pas appuyés, davantage suggérés que montrés. Quant au jeu de Viggo Mortensen en père protecteur et figure christique, il laisse une profonde empreinte.

     

    English  Speaking Group

    Le roman se déroule dans un futur apocalyptique où l’humanité semble être retournée à une barbarie bestiale.

     

    Au final, tout le groupe a apprécié cette histoire effroyable, désespérante mais malheureusement vraisemblable…

    Groupe : Les peupliers


    Un livre traitant de l'amour paternel, un des plus beaux livres jamais écrit sur l'espérance, la leçon d'un grand romancier. Riche en suspense, ce best seller est un chef d'oeuvre de sensibilité. Une fois refermé, ce livre ne laisse pas indifférent et nous pose quantités de questions

     

    Ce grand romancier américain nous raconte la fin du monde ! Nous sommes dans un futur indistinct, à la toute fin des temps ; un homme et son fils, deux âmes sans nom, avancent sur une route désolée… Tout est gris, il tombe une pluie de cendres ; amas de ruines ; hordes sanguinaires qu’ils croisent sur leur chemin. Inlassablement ils marchent vers le Sud, vers la côte … : là bas, peut-être l’océan est il encore bleu ? Il faut survivre tant pour eux-mêmes que pour donner une dernière chance à l’humanité…..La fin du monde ? Ce n’est pas qu’on s’y voit, c’est qu’on y est et ça vous fait quelque chose. Ce  livre magnifique a dérouté quelques-unes ; il ne laisse pas indifférent et pose quantité de questions. Attention, si vous ouvrez ce livre, vous ne pourrez pas le lâcher et ensuite il continuera de vous hanter.

    Groupe : Val Boissière

     



    Dans un paysage de fin du monde, désolé, glacé où tout est mort : végétaux, animaux, hommes, un père et son fils cheminent vers le sud dans l’espoir insensé d’échapper aux hordes de cannibales et de trouver un peu de chaleur, pour aider son fils à survivre malgré tout.

    C’est une histoire d’amour entre ces deux  survivants d’une catastrophe (laquelle ? on imagine car rien n’est précisé) où le père met un point d’honneur à transmettre des valeurs dans ce monde dévasté et couvert de cendres.


    La fin est attendue, redoutée même et d’une grande humanité.

    La construction et le style sont d’une simplicité voulue. Pas de superflu, phrases courtes, simples qui servent admirablement l’argument de ce récit dépouillé mais superbe. On ne peut que se poser des questions et réfléchir sur le devenir de notre planète.

    9 mars 2010
    Livre angoissant et abstrait peu apprécié par la plupart des participantes. Ecriture monotone et répétitive ou dépouillée ? L’esprit du livre se prête t-il  à la traduction ?

    Dans un univers apocalyptique l’homme et l’enfant cherchent le sud, l’océan où la couleur serait encore possible.

    Ce long voyage qui pourrait sembler interminable est une leçon de vie, d’endurance et d’espoir.

    Groupe : Les quatre vents


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