•  " Taxi Téhéran " est un film iranien dont le fil conducteur est l'itinéraire d'un chauffeur de taxi de Téhéran, incarné par Jafar Panahi, le réalisateur du film .En parcourant les rues de la ville, grâce à une caméra cachée, on découvre la vie de plusieurs de ses passagers, leurs conversations, leurs histoires et leurs façons d'être. Si le film est un mélange de fiction et de documentaire, il reste un reflet de la société iranienne d'aujourd'hui. Le metteur en scène s'est vu interdire de réaliser des films par le gouvernement qui l'accuse de propagande contre le régime.Ce long métrage a obtenu l' Ours d'Or au festival de Berlin 2015.

    Le groupe a beaucoup apprécié et à l'unanimité ce film qui nous montre les réalités sociales de l 'Iran, le trivial comme le sordide même si l'on ne sait plus s'il faut s'indigner ou rire de l'absurdité des situations et du bon tour joué aux autorités .

     

    Groupe Volver

     

     


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  • Andrew Neyman est un jeune ambitieux, déterminé à devenir un grand batteur de jazz. Accepté au prestigieux Conservatoire de Shaffer, il intègre le groupe du professeur T. Fletcher.

    Commence alors un cruel apprentissage fait d'ambiguïté, d'exigence, de manipulation, de rivalité, d’oppression. 

    Ce film, presque un huis clos professeur/élève est un régal du point de vue musical et cinématographique.

    Nous avons apprécié la précision du montage ainsi que les première et dernière scènes très réussies. 

    Il a ouvert une discussion sur les rapports humains et la souffrance dans la réussite artistique. 

    Nous avons aimé ce film mais cet affrontement, cette tension nous ont mis mal à l'aise au détriment du plaisir que nous aurions du ressentir à l'écoute des prestations musicales époustouflantes.

    D'autre part, l’élan collectif de l'orchestre est écrasé car Fletcher exacerbe les rivalités entre les musiciens. 

    Il n'y a pas d'apprentissage possible sans effort et persévérance. Il faut trouver l'équilibre entre le plaisir et le niveau de  "souffrance" acceptable dans son accomplissement personnel.

    En revanche, domination et perversité dans les rapports humains s'avèrent souvent destructrices, malsaines et peuvent mener à la vengeance et à la violence.

     Groupe Ciné-Volver Mars 2015


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  •  Peut-on faire un poème sur une tragédie récente qui consistait à semer la terreur dans un village malien au nom d'une religion ?

    Ce film prouve que oui:

    Grâce à la beauté de ses images,  où se confondent l’esthétisme et l'absurde, la haine et l'amour, l'espoir et le désespoir.

    Grâce à la sobriété de sa bande son et à sa mise en scène fine et juste.

    Grâce à sa galerie de personnages qui incarnent la résistance des villageois face à la banalité des malfaisants.

    Grâce à la distance salutaire que le réalisateur introduit dans son récit brulant d'actualité, en mettant en lumière de façon éthérée l'opposition entre deux Islam : celui de la tolérance contre celui de la violence perpétrée au nom d’Allah.

    Le cinéaste oppose une douceur éphémère (les relations familiales par exemple) à une violence brute (les arrestations, les exécutions).

    Ce film a provoqué, dans notre groupe émoi, colère et indignation à la lumière des dramatiques évènements de ces derniers jours dans notre pays.

    Autant par citoyenneté que par cinéphilie, allez découvrir ce film politique volontaire et combattif, symbole de la lutte contre l’extrémisme religieux.

     

     

    Groupe Volver - Janvier 2015

     

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  • Grâce à la reconstitution en laboratoire d'une fourmilière géante par des scientifiques écossais, les fourmis nous ont dévoilé quelques-uns de leurs secrets. Ce documentaire Arte très instructif, aux nombreuses images en haute définition, nous a subjuguées. Contrairement à ce que l'on peut croire, les fourmis ne sont soumises à aucune hiérarchie, chacune étant programmée pour exécuter une tâche précise. Elles communiquent entre elles de plusieurs façons. L'ingénieux fonctionnement d'une colonie commence à inspirer l'homme dans certains domaines.

     

     

    Groupe Vidéo - avril 2014      

     

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  •  Une jeune nonne apprend qu'elle est la fille de juifs disparus et part en quête de son passé dans la Pologne des années 60.Un film au gris lumineux sur la foi et la médiocrité du monde.Pawel Pawlikowski renoue avec le passé de sa famille et l'histoire de son pays pour réaliser "Ida" son premier film polonais.L'univers poétique du film, tourné en noir et blanc dans un format carré montre une Pologne grise et triste qui n'a pas enthousiasmé le groupe . Certaines l'ont même trouvé soporifique.

     

    Toutefois la discussion a été riche autour de la foi inébranlable de cette jeune nonne "par défaut" qui reste au bord de la vie et autour de la déchéance sociale du personnage de Wanda, femme désabusée, juge intraitable, hantée par la mort.Groupe Ciné- VOLVER Avril 2014
     

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