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    En 1518, un Portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Espagne, Charles Quint, d'un projet fou : Rallier les Indes par l’ouest en utilisant le passage supposé conduisant de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Pour mener à bien cette expédition, il lui demande l'aide que le Portugal lui a refusée. Stefan Zweig met tout son talent d'écrivain à la narration de cette aventure très bien documentée. Nous avons beaucoup appris à la lecture de ce livre qui a fait l'unanimité dans le groupe. Groupe : "Les écrivains du monde"

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  •  " La tête en friche " avait suscité en nous beaucoup d'émotion. C'est que Marie-Sabine Roger sait jouer avec les mots et les phrases pour raconter des histoires simples avec humour et intelligence. Nous avons retrouvé toutes les qualités de son écriture dans " Bon rétablissement ". C'est un roman plein d'humanité et qui, en plus, nous fait admettre que de toute rencontre même improbable peut naître l'espoir. Un livre touchant et drôle qui fait du bien ! (à prolonger par l'adaptation cinématographique réalisée en 2014). Groupe : Plaisir Centre


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  • Un amant de fortune raconte l'histoire d'une jeune héritière de la bourgeoisie blanche sud-africaine qui tombe amoureuse d'un jeune arabe qui travaille clandestinement en Afrique du Sud. Elle va le suivre dans son pays à lui, où elle va plonger en profondeur dans le quotidien d'une famille musulmane vivant dans un quelque part aride et incertain. Elle y prendra conscience d'elle-même et y sera heureuse tandis que lui il cherchera toujours à partir à la recherche d'un Eldorado où il pourra faire fortune.

    Certaines ont trouvé qu'il y a trop d'invraisemblances dans l'histoire, d'autres y ont cru, toutes ont pensé qu'il valait la peine de lire ce livre surprenant et de découvrir ou redécouvrir le talent de Nadine Gordimer,  prix Nobel de littérature, décédée l'année dernière à 91 ans.

     

    Nadine GORDIMER"Auteur de quinze romans et de nombreux volumes de nouvelles, elle a ausculté les maux de sa société d'une plume sobre et sans concession. Depuis l'avènement de la démocratie en 1994, elle n'hésitait pas non plus, malgré son grand âge, à pointer les défauts du nouveau pouvoir des successeurs de Nelson Mandela.
    Elle s'était opposée au régime d'apartheid et avait obtenu le prix Nobel de littérature en 199. Elle est morte paisiblement durant son sommeil, dans sa maison de Johannesburg en présence de ses enfants...."


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  • Cet ouvrage est une biographie de Charlotte Salomon (1917 -1943).
    L’écriture en vers choisie par l’auteur a été appréciée de manière différente par les membres du groupe : un peu déroutante, peu facile à lire pour les uns, ou au contraire très expressive pour les autres. Quoiqu’il en soit, le groupe a souligné la précision du vocabulaire et la concision avec laquelle l’auteur retrace la vie de Charlotte.
    Malgré une vie jalonnée par une succession d’évènements tragiques, dès l’enfance et jusqu’à sa mort à l’âge de 26 ans, Charlotte conserve sa sensibilité à la beauté de la vie. La passion amoureuse qu’elle a vécue l’aide à surmonter les épreuves qu’elle doit affronter. Elle entreprend de construire son autobiographie, « toute sa vie », au travers de la peinture, ainsi elle réalise de manière « frénétique » un nombre considérable de dessins commentés, d’un style moderne, qui évoque pour certains le style de Chagall. Ce n’est que depuis quelques années que son œuvre picturale a été découverte et exposée.
    Ce roman a fait l’unanimité dans le groupe pour son réalisme en même temps que pour sa poésie, pour toute l’émotion qui en émane. Il donne à comprendre combien la persécution des juifs a conduit à des situations tragiques et destructrices.
    Groupe Neauple le château - Novembre 2015

     

    Charlotte  SALOMON, jeune artiste peintre, arrêtée, déportée, gazée à l’automne 1943 alors qu’elle n’a que 26 ans et qu’elle porte son enfant  laisse une œuvre intitulée « Vie ou Théâtre » composée de gouaches et de textes qui a envouté  David FOENKINOS.

    L’art lui a permis d’échapper à la malédiction familiale mais la barbarie nazie s’est  hélas substituée à cette destinée toute tracée.

    Beaucoup d’empathie et d’émotions pour une majorité de notre groupe, suivant le « souffle » imposé de ce poème narratif, telle une respiration contenue d’un petit animal traqué, certaines ont été gênées par ce style haletant canalisant trop l’émotion et peut-être aussi par cette folie qui rôde.

     Ce vibrant hommage rendu par David Foenkinos nous a permis de découvrir une œuvre picturale méconnue.

    (une exposition Parisienne nous ravirait !...)

    Groupe Renaissance - Avril 2015


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  • «  Réparer les vivants » est le roman d'une transplantation cardiaque. Il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.

    Le groupe a beaucoup apprécié ce livre sensible, qui dresse une peinture fine et au plus près de chacun des personnages, la famille, les médecins, le chirurgien, les infirmiers tous embarqués dans le tourbillon de la transplantation.

    Avec un sujet aussi difficile à aborder mais ô combien salutaire,  nous interpelle, nous émeut et nous touche droit au cœur. La mort est là, insidieuse, impromptue et cruelle. Et au-delà, il y a l'espoir d'une vie sauvée, d'une vie meilleure qui ne sera plus rythmée par l'attente de l'appel de l'hôpital.

    Ce roman pose à chacun le questionnement du don d’organe. 

    Groupe Calliopé

     

    "Réparer les Vivants" est le roman d'une transplantation cardiaque. Maylis de Kerangal raconte avec brio une aventure scientifique de très haut niveau. Elle s'attache à  montrer le côté caché, celui du donneur, de ses parents, des médecins, des infirmiers qui participent à cette aventure, à la fois collective et intime. Les avis étaient partagés dans le groupe. La plupart ont trouvé le livre intéressant, compte tenu des nombreuses informations scientifiques et techniques qu'il transmet, mais pour certaines la violence du sujet évoquait des souvenirs douloureux et  le style leur a semblé difficile, trop chargé  de phrases sans fin et sans construction précise. D'autres, enfin,  ont beaucoup apprécié le talent de l'auteur pour traiter ce sujet audacieux, et ont admiré le style somptueux, innovateur et  résolument moderne.

     

    Groupe Cent Arpents – Décembre 2014 


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