Dans ce livre Jean-Paul Kauffmann évoque par petites touches, sa captivité et les moments difficiles qui ont suivi son retour, où il lui a fallu se reconstruire et réapprendre à vivre normalement. A travers la maison qu’il a choisi pour son dépouillement et son emplacement au milieu de la nature landaise, il fait ses premiers pas vers la sérénité.

Le groupe a apprécié cet ouvrage sincère et touchant qui, sans être passionnant  gagne à être lu jusqu’au bout pour en découvrir la sensibilité et le message que son auteur veut faire passer, sur le bonheur d’être vivant.

Groupe : Trente et un

A son retour de captivité, 3 ans après son enlèvement par le Djihad islamique, Jean-Paul Kauffmann savait qu’il ne pourrait plus jamais reprendre sa vie d’avant, ni son métier de journaliste. Il a éprouvé un profond besoin de chercher un refuge pour tenter de se rassembler. Il a 45 ans et déjà l’impression d’avoir épuisé une vie d’homme. C’est  une histoire d’amour entre cet homme, écorché de la vie et la maison des Tilleuls qu’il découvre au détour du sentier,  après neuf mois de recherche. Il l’a aimé au premier regard, parce qu’elle était belle, vaste, entourée de hauts arbres, logée dans un écrin et surtout négligée. Ensemble, ils vont réapprendre à respirer, à s’installer dans le présent comme s’il était perpétuel. Comme lui, elle semble délaissée et a besoin de panser ses plaies. Sa pudeur, son talent littéraire, l’élégance de son style ont conquis les lectrices du groupe. La Maison du retour est un livre à l’ancienne, avec pleins et déliés, ou l’auteur nous livre, sans jamais se poser en victime, le plus personnel de ses livres.  Il s’en dégage une atmosphère de sérénité ou les sensations sont presque palpables. Le soin qu’il met à décrire le bouquet d’un grand cru, les senteurs végétales, le goût de la pluie ou l’ADN aromatique de sa maison frôle la perfection. Même si l’homme apparaît pendant cette période de résilience, égocentrique, occupé qu’il est à se  reconstruire, le récit est riche, mais il a pu paraître ennuyeux à certaines.

Groupe : Calliope

Rassurez-vous, Antoine Galoubet a seulement enlevé Anémie, mais dans des circonstances plus qu'immorales ! Ce n'est pas lui qui l'a tuée mais il va profiter de la situation pour se venger de sa condition d'écrivain méconnu sévèrement amoché par le métier...

Lisez d'un souffle ce roman burlesque que Jean-Pierre Gattégno écrit allègrement et avec talent pour nous faire rire mais aussi réfléchir sur les travers du succès littéraire.

Tout le groupe a beaucoup apprécié l'atmosphère du livre inspiré du roman noir que l'auteur manie avec habileté pour nous offrir ici un polar à l'humour féroce et déjanté.
Groupe : Plaisir Centre

Compte tenu de la météo « catastrophique »… le traditionnel pique nique de clôture du groupe s’est réfugié chez Françoise !!!

Bilan de lectures pour l’année très positif et déjà de nombreux projets pour l’année à venir…

le 9/10/09

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Reggie. a 16 ans, orpheline, un frère voyou et lit Virgile. Régulièrement, elle garde le bébé de Joanna, aujourd’hui médecin, qui est la seule survivante de sa famille massacrée voici une trentaine d’année. Le jour où l’assassin est libéré de prison, Joanna disparait. L’inspecteur Louise Monroe se charge de l’enquête, bien qu’officiellement elle s’occupe déjà d’un autre psychopathe. Se faisant elle rencontre une vieille connaissance –Jackson Brodie- ancien policier. Ils s’aiment, se repoussent, tous deux, séparément, mal mariés.

Dans ce thriller, il y a aussi un train qui déraille, des maisons qui brûlent, des enlèvements, des trafics de drogue et quelques escroqueries.

Avis très partagés au sein de notre groupe polar :

– Imbroglio de situations, accumulation de calamités sur chaque personnage, manque d’intérêt, pas d’enquête proprement dite

Pour d’autres, humour décalé, cynique, sarcastique…, richesse des personnages, intrigue intéressante avec des personnages aux destins étroitement liés.

Groupe : Polar