• L’auteur raconte le parcours de Claire, jeune fille brillante qui quitte son Cantal natal afin de poursuivre ses études littéraires à la Sorbonne. Elle décrit le monde rural de son enfance, puis la découverte de Paris et la rencontre de personnages tels que le professeur de grec, certains camarades, les collègues de la banque dans laquelle elle travaille l’été.
     
    Beaucoup de participantes n’ont pas du tout aimé le livre à cause du style très travaillé, des phrases très longues et du vocabulaire très (trop) recherché qui a été jugé prétentieux.
     
    D’autres (moins nombreuses) ont au contraire apprécié les descriptions précises et évocatrices, par petites touches, de l’univers de la campagne, la belle écriture de l’auteur et la confrontation de ces deux univers.
     
    Groupe Aqueduc- avril 2015

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  • Le titre fait référence aux petites annonces du Chasseur français, " une mine de pures merveilles " nous dit Marie-Hélène Lafon. De cette annonce est née la rencontre de deux solitudes en souffrance avec leur passé. Lui, dans la ferme familiale du Cantal, travaille sans relâche et veut une femme à ses côtés pour " vivre et durer ".

     

    L'auteur(e) née à Aurillac est une terrienne. Son roman est un profond hommage au monde rural. Le texte au style très épuré (trop de termes savants pour certaines) n'est que pudeur et nuances, celles des "Profils paysans" de Depardon... seul le corps parle, les mots n'ont pas cours.
     
    Groupe "Plaisir Centre"

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  • " Un après-midi de février pluvieux et morose à Londres.
    Une petite annonce : "A tous ceux qui aiment les glycines et le soleil.
    Italie. Particulier loue château médiéval bord Méditerranée..."
    Comment résister ? En cachette de leur mari deux jeunes londoniennes
    cassent leur tirelire et trouvent deux autres partenaires pour partager
    les frais. Nous voilà embarquées dans un paysage splendide, de belles descriptions
    de jardin, de fleurs, de parfums. C'est un beau roman de portraits de femmes à la recherche d'elles mêmes
    et des maris indifférents, oublieux, indélicats...
    Nous en avons apprécié l'humour caustique anglais, son charme indéniable
    qui détend, même si parfois il nous a paru un peu désuet"

    Groupe  "Ecrivains du monde",

     


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  • Un dîner peut être apprécié diversement par les convives. Il en est de même pour la lecture de ce livre. Tout le monde ne s’y est pas régalé…

    Même si l’auteur au style et à l’écriture sophistiquée en a captivé certaines, ce ne fut pas la majorité. Même si on lui reconnait de nombreux passages chargés d’humour, les personnages sont trop caricaturaux pour certaines.

    Pourtant le thème nous avait tentées. « Ce repas qui aurait pu être une source de culture partagée, vu l’élite, ne fait que ressortir tous les défauts de cette classe si bien choisie par la maîtresse de maison. Chacun essayant de détecter les défauts des autres, homosexualité, maladie, drogue…

    Il en ressort perfidie, racisme, méchanceté, vulgarité même, snobisme et malveillance. »

     

    Certes une belle description et analyse d’un dîner dans la grande bourgeoisie parisienne : mais nous sommes tout de même soulagées de ne pas avoir à vivre ce genre d’expérience.

     

    Groupe AQUEDUC


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  • Il s'agit de Nadia Comaneci, gymnaste de 14 ans, qui a fait exploser l'ordinateur aux Jeux Olympiques en 1976, avec une note de 10 sur10, jamais atteinte auparavant.
     
    L'auteur a imaginé un dialogue entre elle et Nadia pour tenter d'expliquer ce que l'on ne sait pas réellement. Et aussi pour faire la part de la réalité et de ce que les médias ont pu relater ou écrire. Lola est ces deux voix: celle qui raconte et celle qui contredit (Nadia)
    Lola Lafon nous fait partager la souffrance physique et morale que Nadia et ses camarades endurent lors des entraînements, éprouvants et intensifs. Elles sont affamées et assoiffées car il ne faut surtout pas prendre de poids, et dorment très peu.
    C'est un livre qui sonde les mystères de la performance physique et du don de soi, jusqu'au sacrifice.
    Enfin ce roman nous entraîne dans la Roumanie de Ceausescu, et nous fait entrevoir ce qu'un régime dictatorial peut avoir comme conséquences sur une population.
    La construction originale de ce roman a dérangé certaines d'entre nous. La difficulté de discerner le "vrai" de l'imagination de l'auteur en a perturbé d'autres. Mais c'est justement la diversité des opinions qui a fait la richesse de la discussion.
     
    Groupe les Quatre vents – mars 2015

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