• Ce roman nous plonge au cœur de l’Aveyron en plein hiver 1881 où Paulin Labarthe proscrit de “la Commune” et épris de littérature vient s’installer. 
    C’est la rencontre avec Louis et sa mère, enfant qui ne peut prétendre à l’école encore gérée par l’église et réservée aux nantis. Paulin accepte d’apprendre à lire à Louis qui deviendra instituteur. C’est le début d’une longue saga traversée par les guerres, ou toutes les générations jusqu’en 1981 deviennent à leur tour instituteurs (trices). 
     
    Nous avons aimé : l’aspect historique et sociologique : la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’évolution des revendications des enseignants, les premiers syndicats et bien sûr la fermeture progressive des écoles dans les petits villages ... 
    Nous avons moins aimé : certaines longueurs, un style cinématographique…
     
    Groupe Cent Arpents –Mars 2015  

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  • Dans ce livre, l'auteur met en scène Lili-Barbara abandonnée par sa mère à 11 mois et qui, toute sa vie sera en manque de cette mère qu'elle n'a pas connue. Son père remarié avec une femme, mère de 4 enfants, ne comblera pas ce vide. 

    En 49 scènes de vie, fugitives mais essentielles, passant de l'ombre à la lumière, Sylvie Germain aborde des thèmes tels que le secret des origines, l'amour, comment accepter la mort et comment vivre avec. 

    La plupart d'entre nous ont aimé ce roman bien construit. L'auteur, avec une belle écriture, précise et poétique, dresse avec sensibilité un portrait attachant de ses personnages. Chacun à sa façon, avec ses blessures et ses failles, mais aussi ses moments d'exaltation, tente de poursuivre son chemin de vie." 

     Groupe 31– février 2015

     

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  • Un nom dans un carnet d’adresse perdu puis retrouvé va happer Jean Daragane, écrivain solitaire et sexagénaire, vers son passé et faire remonter à sa mémoire des souvenirs d’enfance qu’il croyait avoir oubliés.

    Mémoire et oubli, quête d’identité, recherche de lieux et de gens disparus, tous ces thèmes récurrents de l’univers de Modiano, nous les avons découverts ou retrouvés dans ce livre, avec fascination pour certaines et perplexité pour d’autres. Sans oublier les déambulations dans les rues de Paris, dont Modiano dessine une géographie intime, et que les « vraies parisiennes » de notre groupe ont suivies avec une délectation particulière !

    Nous avons été « happées » nous aussi par le charme étrange qui émane de ce livre, bouleversées par l’évocation de ces souvenirs à la fois tendres et douloureux. Nous avons, comme le jury du prix Nobel de littérature, apprécié « l’art de la mémoire »  de cet écrivain qui sait avec finesse analyser les mécanismes de cette mémoire, et admiré son style fluide et élégant. Certaines ont été déroutées par la chronologie bousculée entre 3 époques, le flou des situations et la construction en apparence « erratique » du roman. Mais la discussion leur a donné envie d’approfondir leur lecture et nous avons conclu qu’il ne fallait pas lire un seul livre de Modiano, il faut s’immerger dans son univers et lire peut-être en priorité « Un Pedigree », son autobiographie qui donne des clés précieuses pour comprendre son œuvre

    Groupe de Neauphle – février 2015


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  • Une rencontre avec les livres de Patrick MODIANO Pour notre groupe : découverte, relecture ou occasion de percevoir un nouvel éclairage de l’œuvre si prolifique nobélisée.

    Nous avons essayé de le suivre dans les livres choisis (Rue des boutiques obscures, Dans le café de la jeunesse perdue, Quartier perdu, L’herbe des nuits, Villa triste, Les boulevards de ceinture, Fleurs de ruine). Somme toute presque toujours la même histoire abordée sous des angles différents. Cela commence comme une enquête, mais serait un mauvais polar !...Il  s’agit plus d’une quête, d’un éternel retour, d’une filature pour se retrouver, d’une obsession de revivre le passé, d’une errance fantomatique dans Paris au fil des souvenirs …Modiano n’a pas charmé toutes les lectrices, certaines se sont perdues dans ces déambulations nocturnes, mais toutes ont apprécié d’avoir entrepris le voyage. Nous avons terminé dans la lumière de fin d’après-midi en regardant d’anciennes photos noir et blanc témoins du passé tumultueux de l’auteur et nous laisserons la conclusion à René Char :

    « Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir. »

     Groupe Renaissance – Février 2015

     

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  • Voici l’avis d’une participante tout à fait représentatif de l’ensemble du groupe.

     

    « Ce livre a été une révélation car j’ignorais tout de cette histoire familiale, compliquée et tragique mais fascinante qui est racontée ici.

    A l’évidence l’image du grand homme André Malraux se retrouve écornée sur le plan humain car son attitude avec ses enfants et ses différentes femmes est vraiment décevante et envers ses frères bien ambivalente.

    J’ai aussi beaucoup apprécié l’aspect historique qui nous replonge entre autre dans l’ambiance des années soixante et plus et nous remet en mémoire les grands noms de l’époque qui nous sont bien familiers et nous montre bien comment les mondes politique et artistique sont totalement imbriqués.

    Je pense que je ne vais pas tarder à lire la biographie de Claude Pompidou, amie de Madeleine, et écrite par la même auteure. »

     

     

    Groupe Aqueduc –  Février 2015


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