• n189443

    Ses enfants croient Lady Slane, qui a toujours été une femme soumise et aimante, « brisée » par la mort de son mari, un ancien vice-roi des Indes. Mais brusquement, repoussant sa famille dont elle déjoue les plans, la respectable vieille dame se retire avec sa gouvernante française Genoux – personnage haut en couleur qui chouchoute « Miladi »- dans une petite maison d'Hampstead. Elle s'y replie dans un monde de délicatesse, de tendresse, de sensations, songeant à la carrière d'artiste qu'elle n'a pu entreprendre, refusant toutes visites exceptées celles de quelques personnages un brin excentriques. L'un d'entre eux, Fitz George, qu'elle a brièvement connu dans sa jeunesse, sera le complice de ses derniers jours, l'amant de coeur qu'elle aurait souhaité avoir.

    Lecture unanimement appréciée par le Groupe, tant par le parcours de cette Dame que par le style de l'auteur.


    Vita Sackeville-West (1892-1962) fut l'amie intime de Virginia Woolf.


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  • Le livre de Ph Doumenc "Contre enquête sur la mort d' Emma Bovary" nous a incité à revisiter l' oeuvre originale de G Flaubert et à redécouvrir avec un plaisir renouvelé son extrême habileté à dépeindre ses personnages en quelques mots. Mais nous avons aussi  trouvé chez Doumenc des erreurs ,des imprécisions , des audaces......., voulues ou non  qui font que son histoire ne se raccorde pas toujours très bien avec le chef d' oeuvre de Flaubert.

     Quoiqu'il en soit Doumenc se livre à une peinture au vitriol de la société de l’époque de Louis PHilippe qui va bien au delà  de ce que le scalpel du maître. a saisi. Mais il le fait avec une écriture élégante, non dénuée d’humour, ce qui rend finalement plaisante la lecture de son livre




    Quelques mots de Flaubert

     

    La veille de l'audience, Flaubert écrit deux lettres. La première, laconique, est adressée à son frère : «Je passe demain en police correctionnelle, 6e chambre, à 10 heures du matin... Je m'attends à une condamnation. Car je ne la mérite pas. »

     

    La seconde, savoureuse, est destinée à Alfred Blanche : « Je vous annonce que demain 24 janvier, j'honore de ma présence le banc des escrocs, 6e chambre de police correctionnelle, 10 heures du matin. Les dames sont admises ; une tenue décente et de bon goût est de rigueur. Je ne compte sur aucune justice. Je serai condamné et au maximum peut-être, douce récompense de mes travaux, noble encouragement donné à la littérature !... Je déplais aux Jésuites de robe courte et aux Jésuites de robes longues ; mes métaphores irritent les premiers ; ma franchise scandalise les seconds. »

     

    Groupe : Les hommes de dialogue


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  • Présentation de l'éditeur

    «Mon oncle me disait : "Si une femme t'aimait, et si tu avais la présence d'esprit de mesurer l'étendue de ce privilège, aucune divinité ne t'arriverait à la cheville." Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Émilie. J'avais peur pour elle. J'avais besoin d'elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l'ensemble des anathèmes et les misères du monde entier.»


    Commentaire du groupe

    La présentation très personnelle de ce roman (dont l'histoire se situe dans l'Algérie coloniale entre 1936 et 1962) complétée de témoignages et de souvenirs vécus, a apportée une dimension, un éclairage, une émotion, particulièrement appréciés par l'ensemble du groupe.


    Le style et  l'écriture lyrique de l'auteur rendent ce roman très agréable à lire, mais certaines ont trouvé l'histoire amoureuse un peu longue voire improbable. Par contre l'amitié des quatre garçons a fait l'unanimité.

     

     

                    Les romans de Yasmina Khadra sont traduits dans 37 pays.

    Groupe : LES QUATRE VENTS


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