-
Par nadlecdial le 29 Octobre 2014 à 12:00
C'est le roman d'une transplantation cardiaque. Maylis de Kerangal nous fait vivre 24 H d'une famille anéantie par l'accident de leur fils Simon, 19 ans, leur inquiétude, puis la mort qui survient, impromptue, cruelle, la décision à prendre, mais aussi l'espoir de vie pour celle qui recevra son cœur.
Nous avons beaucoup apprécié ce livre sensible, qui dresse une peinture fine et au plus prés de chacun des personnages, la famille, les médecins, le chirurgien, les infirmiers tous embarqués dans le tourbillon de la transplantation.
Avec une écriture maîtrisée et réaliste, un style précis et un ton juste, l'auteur nous interpelle et nous permet de mener notre propre réflexion. Maylis de Kerangal témoigne dans cette ouvrage de sa parfaite connaissance du milieu médical, chirurgical, des techniques employées et dont elle nous fait profiter. Nous ne sommes pas prêtes d'oublier ce livre passionnant et bouleversant qui nous aura marquées.
Groupe 31 – Novembre 2014
votre commentaire -
Par nadlecdial le 7 Octobre 2014 à 12:00
Encore un livre sur la guerre de 14-18 ! A-t-on failli dire. Et un Goncourt ! Aïe. Méfiance.
Nous nous trompions. Ce roman thriller nous happe de bout en bout et l’on n’en regrette pas la lecture.
Pierre LEMAITRE est un excellent conteur et son livre est un long descriptif de l’après-guerre. A travers des personnages hauts en couleur, il dresse un tableau sans complaisance sur l’armée, l’administration, les opportunistes trop ambitieux, sur un pays qui honore ses morts mais qui en oublie les rescapés.
C’est aussi une réflexion sur le patriotisme, le courage, la loyauté, la couardise.
L’histoire est triste, cruelle, injuste, mais le récit est efficace, instructif, plein de rebondissements, avec un sens de l’humour et du tragique très bien dosé.
Génial !
Groupe : Aqueduc – Octobre 2014
votre commentaire -
Par nadlecdial le 7 Octobre 2014 à 12:00
La voleuse de livres est l'histoire, racontée par la mort, d'une orpheline allemande en 1939/45. Elle vole des livres et apprend ainsi la magie des mots. On découvre la vie des civils allemands et le sort des juifs. La mort cherche à nous révéler l'ambigüité de l'espèce humaine aimante, solidaire et pourtant prompte à la barbarie.
Ce livre à plu à l'ensemble du groupe.
Groupe : Val-Boissière – Octobre 2014
votre commentaire -
Par nadlecdial le 6 Octobre 2014 à 12:00
Ce livre a remporté un franc succès auprès de tous les membres du groupe. L’écriture haletante et efficace du roman de Karine Tuil nous a captivées du début à la fin.
"Avec le mensonge, on peut aller très loin mais on ne peut pas en revenir" énonce un proverbe yiddish qui sous-tend ce roman d'un souffle et d'une construction hors du commun.
Samuel et Samir se connaissent depuis l'université et aiment la même femme, Nina.
Samuel vit en couple avec Nina. Il vit une existence parisienne monotone tandis que Samir part à New York où il prospère en tant qu'avocat. 20 ans après Samuel s'aperçoit que Samir lui a subtilisé son identité juive afin de s'intégrer dans la vie professionnelle et de jouir de la notoriété.
Ce roman s'inspire de l'actualité et de la société très troublée ainsi que des conflits de religions et du djihâd.
Très bon livre
Groupe Calliope – Octobre 2014
votre commentaire -
Par nadlecdial le 30 Septembre 2014 à 12:00
Avis très très partagés pour ce roman de P Bruckner.
La maison des anges est un "polar du bitume "qui nous emporte avec effroi et jubilation (c'est selon....) dans le grand ventre de Paris.
Antonon D, la trentaine soignée est un garçon normal .Ou presque .Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause d'un ivrogne, il le rosse à mort. Illumination! notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise Isolde .Cette héroïne de l'humanitaire parviendra- t-elle à le sauver de lui -même ??
Pas de rédemption, ni de happy end dans ce livre ...
Certaines n'ont pas fini ce livre, trop dérangeant, trop noir ??? trop lucide???
D'autres ont aimé car ce polar a le mérite et la vertu d'appuyer là où çà fait mal, et de mettre en lumière l'ambivalence de tous, des cyniques aux charitables, des bobos aux humanitaires ....
Une discussion intéressante autour de différents thèmes : La folie, les SDF, l’humanitaire,.....
Groupe Polar – septembre 2014
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique