• Presque toutes les participantes ont apprécié le livre. Aucune ne connaissait Alexandre Yersin et ce roman, qui est davantage une biographie, a permis de découvrir ce médecin-chercheur, touche-à-tout de génie, qui a identifié le bacille de la peste et qui a été aussi un explorateur en Indochine, s’intéressant à des domaines aussi variés que l’horticulture, l’élevage, la construction de routes, de réseau de télégraphie… L’époque, fin XIXe, début XXe,  très riche également en découvertes, est bien évoquée dans le livre et contribue à son intérêt.

    Seul bémol, mais important, certaines ont été gênées par le style de l’écrivain, son écriture pas assez fluide, et l’emploi de beaucoup de mots scientifiques et compliqués parfois à comprendre. Pour ces raisons, trois des participantes n’ont pas terminé le livre.

    Malgré cela, la personnalité de Yersin, très connu au Vietnam, nous a impressionnées.

     

     

    Groupe Aqueduc  – Février 2014


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  • Ce livre, de huit nouvelles, a dérouté le groupe.  Chaque nouvelle se construit sur des cassures successives ... lecture fatigante, étrange - vrai casse-tête chinois - sorte de puzzle destructeur - labyrinthe troublant, mystérieux, qui finit par  déclencher un mal être.

    Livre, malgré cela, attachant par son côté intrigant qui nous interpelle, et puis ... de très belles descriptions.

    Enfin, quand même, on a l'impression très désagréable d'être prise dans une toile d'araignée, sans savoir en sortir.

     

     

    Groupe La Rivière– Février 2014


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  • L’histoire se situe au Japon, après la deuxième guerre mondiale. Elle raconte le déroulement et l’avancement des travaux d’un barrage et les tractations avec les habitants d’un hameau isolé vivant en autarcie.

    Nous avons découvert toute la poésie du récit tant dans sa description des paysages, le mouvement des hommes (ouvriers et habitants du hameau), le bruit et les couleurs.

    Notre groupe a apprécié à l’unanimité ce roman pour son écriture précise, bien singulière et pour l’évocation des différents thèmes. Ils nous ont permis une discussion enrichissante.

    Nous avions déjà lu et échangé sur d’autres auteurs japonais dont nous avons aimé l’écriture.

     

     

     

    Groupe Calliope – Janvier 2014


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  • "Il pleuvait des oiseaux", c'est ainsi qu'une des survivantes des grands incendies qui ravagèrent l'Ontario au début du 20ème siècle décrit ce qu'elle a vu alors. Ce sont ces faits historiques qui servent de point de départ au bel ouvrage de Jocelyne Saucier. Une photographe à la recherche d'un survivant de ces incendies va rencontrer, au fond de la forêt, une petite communauté de vieux qui ont choisi de se retirer du monde, de vivre dans les bois en refusant toute contrainte sociale. Mais cette communauté va être bouleversée par l’arrivée de Marie Desneige, une octogénaire fragile et fascinante.

     

    Le groupe a trouvé le roman plaisant à lire et les personnages attachants. La vieillesse et la mort y sont abordées avec tact et délicatesse. Le récit est simple et tient un peu du conte et des bons sentiments, mais il est aussi surprenant, chaleureux et spontané. La puissance de la narration sur les ravages des incendies a été soulignée. L'histoire d'amour entre des octogénaires a été appréciée, comme l'expression d'une liberté jouissive qui ne doit pas être réservée aux jeunes. Une belle occasion de découvrir la littérature francophone canadienne.

     

     

    Groupe Les Cent Arpents – Janvier 2014


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  • Les mille et une vies de Romain Gary !... Né en 1914 en Russie, il aurait eu 100 ans cette année.

    Son œuvre fut nourrie par des expériences fortes et l’histoire du XXème siècle dont il a été acteur de premier plan. Des profondeurs de la Russie à l’exil niçois du combattant de la seconde guerre mondiale au diplomate séducteur Qui de Romain Gary à Emile Ajar a signé deux prix Goncourt? (une première !...) Son destin fut aussi tragique que romanesque.

     

    Lady L : une critique de la société anglaise sous le règne de Victoria, alimentée par les confidences d’une vieille dame digne représentante de l’aristocratie, qui révèle son implication inopinée dans le mouvement anarchiste de cette fin du 19ème . Avec un humour et un décalage toujours présent !...

     

    Appréciations partagées pour ce conte caricatural, un manque de consistance pour les unes une drôlerie récréative pour les autres mais une fois de plus le charme de Romain Gary a opéré et nous a donné envie de mieux connaître son œuvre.

     

    Groupe Renaissance – décembre 2014 


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