• Dans son film adapté du livre éponyme de Diderot, Guillaume Nicloux a fait de "sa religieuse", enfermée dans un couvent contre son gré, une battante - une jeune femme qui se révolte face à l'autorité, qui combat sans relâche pour la liberté, qui revendique son droit à la justice, qui refuse de se résigner, qui lutte contre l'arbitraire.

    Sujets des plus modernes, toujours très actuels ....

    Et puis, belles images, beaux éclairages "à la chandelle" !

     

    Groupe Volver Avril 2013

     
     
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  • Tenter l'impossible: rendre compte de la totalité des sensations, du microcosme au macrocosme, sous le prisme d'une sensibilité exaltée, par les "phrases-fleuves" nourries d'analogies artistiques, d'un narrateur qui grandit "puissant enregistreur" des atmosphères feutrées et raffinées (théâtre, le salon d’Odette à Paris), puis maritimes (l’hôtel de Balbec – Cabourg) qui l’entourent ; une dose d’humour ainsi que le sentiment amoureux, omniprésent (Gilberte puis Albertine). Plonger dans l’univers spatio-temporel proustien du second tome de « A la recherche du temps perdu » : « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » est un voyage dans une « psychologie mouvante », quasi initiatique où se dessine progressivement la vocation d’un grand écrivain à la recherche de la vérité.

     

    Une immersion dans l’univers Proustien, favorisée par l’écoute en introduction d’une Lecture à haute voix  d’André Dussolier, le décor illustré sur les bandes dessinées, une dégustation de savoureuses madeleines… Nous étions invitées dans le salon d’Odette !...

     

    Groupe Renaissance Avril 2013

     


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  • Est-il simple de dresser  la liste de ses envies ?

    Entre souhaits et besoins ce conte moderne amène à une réflexion sur nos rapports à la famille et avec l’argent.

    Un livre apprécié pour la discussion qu’il a suscité.

    « L’amour supporte mieux l’absence et la mort que le doute et la trahison »

     

    Groupe Les quatre vents Avril 2013


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  • Ce premier livre de Lionel Salaün, contrairement à ses apparences américaines, est bel et bien un roman français magnifiquement écrit. Tout en célébrant la nature sauvage, il met en scène un gosse de famille ordinaire, en milieu rural, et un vétéran du Vietnam de vingt ans son aîné, de retour au pays. L'homme cassé - "ce n'est plus lui "- confie ses souffrances au garçon de 13 ans qui respecte jusqu'à ses silences et, ainsi, découvre un autre monde.

    Ces portraits laissent peu de place aux personnages féminins, ils sont affaires d'hommes.

    Le récit qui a fait l'unanimité révèle la part sombre de tout un chacun mais pose avant tout cette terrible question : comment revenir de la guerre lorsqu'on ne se sait plus attendu chez soi ?

     

    Groupe Plaisir Centre Avril 2013


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  • Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale. Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d’œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Un café, un digestif, l'addition. Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?

     

    Nous ne révèlerons pas la fin, mais les monstres ne sont définitivement pas ceux que l'on croit.

    Au fil de la lecture, le lecteur en apprend plus sur la personnalité de chacun des personnages. Ils se dévoilent et laissent apparaitre leur vraie nature, qui met mal à l’aise, qui décontenance. D’autant plus que nous ne les découvrons qu’au travers du narrateur dont la personnalité est bien difficile à cerner.

     

    Les descriptions de la société sont bien senties et donne un décor très réaliste.

    D’une écriture sans fioriture stylistique et léger en apparence, le dîner est un roman bien plus retors qu'il n'y paraît.  

    Le livre ne se veut pas moral mais amène à beaucoup de réflexions et même si nous n’avons pas de réponse toute faite à la question posée, il n’en reste pas moins qu’une grande majorité du groupe a apprécié le sujet.


    Le seul bémol à ce Dîner est le choix de l'auteur de justifier le comportement de Paul par une explication médicale (et héréditaire !). Par là même, il le dédouane (ainsi que Michel par la même occasion) de ses actes. Comme si, sans cette anomalie génétique, la nature humaine ne pouvait être aussi détestable…

     

    Groupe : Aqueduc Avril 2013


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