• 9782253150862.gifLa lecture agréable et facile de ce livre, malgré le nombre conséquent de pages, nous a transportées dans l’Inde des années 1975 à 1985. L’auteur nous retrace l’histoire de quatre personnages hauts en couleur, dont les vies respectives nous font osciller entre espoir et désespoir. Il met également l’accent sur le poids des traditions, de la famille, de la corruption au sein des organes gouvernementaux, de l’inébranlable fatalisme et faculté d’adaptation de ce peuple face aux aléas de la vie.

     

    Bref un portrait de l’Inde très intéressant et largement agrémenté et complété par l’une des participantes du groupe puisqu’elle a récemment séjourné en Inde. Son récit témoigne encore de la réalité de ce livre même après 30 ans.


    Groupe : Aqueduc


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  • 27699.jpgMarc Dugain adapte la première partie de son roman.

    Staline a fait arrêter tous ses médecins juifs sous prétexte de complot ("blouses blanches"). Dugain utilise cet évènement pour imaginer qu'à l'automne 1952, une jeune médecin urologue et magnétiseur est appelée secrètement pour soigner le tyran. Staline la manipule et s'insinue dans sa vie privée.

     

    .

    L’histoire est axée sur le face à face Staline (le chat) et Anna (la souris). Elle se déroule dans trois lieux essentiels (façon théâtre) : l’appartement du couple, l’hôpital, le Kremlin.

     

    On ressent de l’empathie pour ce couple totalement impuissant devant le pouvoir du despote.

     

    Dugain réalise un premier film aux qualités indéniables avec un choix judicieux  d’acteurs.

     

    Ce film n'est pas une tranche d'histoire mais une approche psychologique de Staline, homme dépourvu d’affect, incapable de reconnaissance, rongé par une paranoïa qu’il a lui-même créée.

     

    Le travail du photographe Yves Angelo (couleurs verdâtres et fades) permet d'installer une atmosphère feutrée, pesante, une ambiance de terreur, d’oppression, de délation.

     

    Peut-on parler de vie dans un régime totalitaire ? Ou juste d’une survie faite de peurs; de dénonciations, de calculs sordides ?

     

    Film apprécié par le groupe Volver


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  • Comme tous les islandais, l'auteur de ce roman a un nom imprononçable mais nous offre, dans un9782847201253.gife édition soignée qui publie sur papier rose, une très belle reconstruction historique sur les lointaines terres d'Islande.


    Ce livre nous a passionnées car il nous a permis de découvrir ce pays sous de nombreux aspects physiques et culturels et ce, sur fond d'émancipation féminine.

    Une fresque vivifiante autour de la destinée d'une femme partagée entre la dure réalité de son quotidien et son talent pour le dessin. A lire absolument et même relire pour la beauté du texte et des paysages.


    Groupe : Plaisir Centre


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  •  9782070120512.gifRésumer ce gros pavé est quasiment impossible mais on peut essayer de commenter cette cavalcade autobiographique d’un « jeune homme » de 84 ans qui relate ses nombreuses vies  trépidantes et éclatantes, entre autres, de détails parlants, de portraits, de réflexions en suivant une chronologie approximative mais qui ne nuit nullement à la lecture.

     

     A l’image du lièvre (d’où le titre) l’auteur bondit de souvenirs en souvenirs car tel le lièvre, il fait des haltes, observe parfois galope. On retrouve d’ailleurs ce sympathique animal dans les dernières pages du livre. Cependant, il sait se transformer  en « tortue » quand les moments de la vie trépidante de Lanzmann le justifient. En effet, en surplombant notre époque avec vitalité, il nous invite à traverser le siècle en compagnie d’acteurs majeurs de sa vie personnelle, intellectuelle et professionnelle. Il nous  fait partager ainsi l’effervescence culturelle du XXe siècle en relatant les grands débats et conflits auxquels il a été mêlé : l’occupation allemande, Sartre, Beauvoir, l’Algérie, Israël, et surtout la longue et douloureuse construction de son film « Shoah ».


    Cet ouvrage est en fait la somme de six séquences de l’univers de Lanzmann écrit dans un style limpide, alerte, précis et quelquefois malicieux...

     

    Tout le groupe a aimé ce livre avec quelques restrictions cependant : quelques longueurs et un soupçon de mégalomanie de la part de l’auteur

    Groupe : Les Peupliers


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