• «  Réparer les vivants » est le roman d'une transplantation cardiaque. Il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.

    Le groupe a beaucoup apprécié ce livre sensible, qui dresse une peinture fine et au plus près de chacun des personnages, la famille, les médecins, le chirurgien, les infirmiers tous embarqués dans le tourbillon de la transplantation.

    Avec un sujet aussi difficile à aborder mais ô combien salutaire,  nous interpelle, nous émeut et nous touche droit au cœur. La mort est là, insidieuse, impromptue et cruelle. Et au-delà, il y a l'espoir d'une vie sauvée, d'une vie meilleure qui ne sera plus rythmée par l'attente de l'appel de l'hôpital.

    Ce roman pose à chacun le questionnement du don d’organe. 

    Groupe Calliopé

     

    "Réparer les Vivants" est le roman d'une transplantation cardiaque. Maylis de Kerangal raconte avec brio une aventure scientifique de très haut niveau. Elle s'attache à  montrer le côté caché, celui du donneur, de ses parents, des médecins, des infirmiers qui participent à cette aventure, à la fois collective et intime. Les avis étaient partagés dans le groupe. La plupart ont trouvé le livre intéressant, compte tenu des nombreuses informations scientifiques et techniques qu'il transmet, mais pour certaines la violence du sujet évoquait des souvenirs douloureux et  le style leur a semblé difficile, trop chargé  de phrases sans fin et sans construction précise. D'autres, enfin,  ont beaucoup apprécié le talent de l'auteur pour traiter ce sujet audacieux, et ont admiré le style somptueux, innovateur et  résolument moderne.

     

    Groupe Cent Arpents – Décembre 2014 


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  • L’auteur raconte le parcours de Claire, jeune fille brillante qui quitte son Cantal natal afin de poursuivre ses études littéraires à la Sorbonne. Elle décrit le monde rural de son enfance, puis la découverte de Paris et la rencontre de personnages tels que le professeur de grec, certains camarades, les collègues de la banque dans laquelle elle travaille l’été.
     
    Beaucoup de participantes n’ont pas du tout aimé le livre à cause du style très travaillé, des phrases très longues et du vocabulaire très (trop) recherché qui a été jugé prétentieux.
     
    D’autres (moins nombreuses) ont au contraire apprécié les descriptions précises et évocatrices, par petites touches, de l’univers de la campagne, la belle écriture de l’auteur et la confrontation de ces deux univers.
     
    Groupe Aqueduc- avril 2015

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  • Le titre fait référence aux petites annonces du Chasseur français, " une mine de pures merveilles " nous dit Marie-Hélène Lafon. De cette annonce est née la rencontre de deux solitudes en souffrance avec leur passé. Lui, dans la ferme familiale du Cantal, travaille sans relâche et veut une femme à ses côtés pour " vivre et durer ".

     

    L'auteur(e) née à Aurillac est une terrienne. Son roman est un profond hommage au monde rural. Le texte au style très épuré (trop de termes savants pour certaines) n'est que pudeur et nuances, celles des "Profils paysans" de Depardon... seul le corps parle, les mots n'ont pas cours.
     
    Groupe "Plaisir Centre"

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  • 19  personnes massacrées à l'arme blanche dans un  village au nord de la Suède ... Selon les médias un psychopathe a frappé .Pour la juge Birgitta tout est trop bien organisé. Sa seule piste: un ruban rouge chinois. Indice qui la mène jusqu'à Pékin, dans les familles des émigrés du siècle dernier. Les humiliés auraient-ils pris leur revanche ?

     Nous  avons aimé le côté géo politique de ce roman  mais c'est la surenchère des sujets traités qui nous a gênées malgré tout l'intérêt qu'ils suscitent.

    De plus la partie enquête policière est délaissée pour la partie sociétale et politique
    L'auteur passe de la traite de travailleurs chinois alors déportés aux USA fin 19ème pour y construire le chemin de fer dans les pires conditions qui soient,  à une Chine contemporaine avide de domination mondiale tout en évoquant des pays d'Afrique comme possibles terres de colonisation par les Chinois
    Discussion riche autour de différentes questions
    Les idéaux s'abandonnent ou se corrompent en cours de route ?
    Les haines peuvent elles se transmettre de génération en génération ?
    Henning Mankell est un écrivain engagé qui par le biais de ce livre visionnaire nous interroge froidement sur la société moderne de plus en plus inégalitaire.
    Groupe Polar

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  • Ce premier roman de Patrick Anidjar est composé de deux récits en parallèle.
    En 2001, Jacques Linhardt, un grand reporter français, est « convoqué » par l'intermédiaire d'un avocat new-yorkais au chevet d'un vieil homme, juif rescapé des camps de concentration, et qui se présente comme son oncle. Jacques Linhardt est d'autant plus troublé par cette rencontre, quelques mois après les attentats du 11 septembre2001, qu'il pensait avoir pour seule famille ses parents, deux communistes français sans histoire mais qui lui ont toujours paru cacher un lourd secret.

    Et  de 1914 à 1962 nous suivons l'histoire de Lazare Grynberg, puis de son fils Isidore, dans la Russie tsariste puis à Paris et de nouveau en URSS.

    Petit à petit, le lien entre les deux histoires se dévoile avec, en toile de fond, la description du Paris de l'entre-deux guerres, le jazz, la montée de l'antisémitisme et la dictature stalinienne.

    Ce roman est prenant , deux personnages amoureux de jazz et pris dans la tourmente de l'Histoire. L'évocation de l'histoire du jazz et de ses grands noms est très intéressante.
    On découvre de plus une nouvelle facette du totalitarisme en URSS avec la répression des musiciens de jazz qui évolue au gré des relations avec les États-Unis.

    Groupe « Apolline »


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