• jdp-chaine-0411_main-basse-sur-le-riz_arte.jpgDocumentaire exceptionnel réalisé par Jean Crépu (Fipa d'or 2010, catégorie Grands reportages et faits de société) Main Basse Sur Le Riz dépeint un incroyable drame humanitaire complètement ignoré par les médias occidentaux. Jean Crépu enquête sur ce marché international du riz, sur les enjeux et les dérives de ce commerce. Il pointe du doigt les responsables d'une panique incontrôlable qui a enflammé le monde en quelques jours.

     

    Le riz, vital pour la sécurité alimentaire des pays pauvres, est la céréale la plus consommée au monde. Au printemps 2008, son prix est monté en flèche jusqu'à provoquer des émeutes de la faim.

    Ce documentaire Arte instructif et passionnant met en lumière un enjeu majeur de l'équilibre alimentaire mondial.

    Groupe Vidéo


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  • 25612.jpgCe film conte l'histoire d'une mère déterminée à se battre (puisque police et avocat sont incompétents) pour prouver l'innocence de son fils, jeune homme simplet, accusé du meurtre d'une lycéenne. Les thèmes abordés sont nombreux : idiotie, culpabilité, exploration de la profondeur des êtres, de leur aliénation ...

    Les multiples facettes des personnages insaisissables nous entraînent sur des fausses pistes.  Dans la deuxième partie, le film se resserre sur le personnage de la mère, sur sa relation ambiguë, étouffante, voire mortifère avec son fils.

     

    Film grotesque et tragique, humour "amer" (selon le réalisateur) .

     

    " J'ai détesté " dit l'une d'entre nous, qui éprouve une incompréhension totale de la mère (relation incestueuse ? Personnages qui crient).

     

    Les autres ont apprécié même si le film est qualifié de dur, fort, violent, dérangeant (on aurait pu éviter les scènes de sang ?).

     

    Etude sur le comportement d'une mère, c'est également un film qui nous manipule (il ne faut rien lire avant) .

    Jusqu'où peut-on aller au nom de l’amour maternel ?

    Groupe : Volver


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  • 46412.jpg Scientifiques européens et érudits musulmans s’efforcent aujourd’hui de retracer l’histoire du Coran, en croisant leurs regards et leurs savoirs. De la mosquée de Kairouan en Tunisie à celle des Omeyyades à Damas, en passant par Al-Azhar au Caire, le film invite à un passionnant voyage au coeur des origines du livre et de l’Antiquité tardive. 

     

    Le Coran qui signifie " lecture " aurait, comme la Bible et le Talmud, une histoire. C'est ce que nous révèle ce documentaire passionnant sur le livre fondateur de l'islam. Les musulmans le disent inchangé depuis quatorze siècles. Une étude scientifique nous en dit davantage sur ses interprétations au cours du temps. 

    Groupe Vidéo  


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  • camus-d43cb.jpg   
    A l'occasion du 50ème anniversaire de la disparition d'Albert Camus, "la grande libraire" lui a consacré l'intégralité de son magazine en recevant des écrivains et philosophes venus débattre des diverses facettes de l'homme de lettres. Des images d'archives ont éclairé le portrait du romancier mais aussi du philosophe, du dramaturge et du séducteur, sans oublier l'engagement du journaliste.


    Groupe : Vidéo


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  • 27699.jpgMarc Dugain adapte la première partie de son roman.

    Staline a fait arrêter tous ses médecins juifs sous prétexte de complot ("blouses blanches"). Dugain utilise cet évènement pour imaginer qu'à l'automne 1952, une jeune médecin urologue et magnétiseur est appelée secrètement pour soigner le tyran. Staline la manipule et s'insinue dans sa vie privée.

     

    .

    L’histoire est axée sur le face à face Staline (le chat) et Anna (la souris). Elle se déroule dans trois lieux essentiels (façon théâtre) : l’appartement du couple, l’hôpital, le Kremlin.

     

    On ressent de l’empathie pour ce couple totalement impuissant devant le pouvoir du despote.

     

    Dugain réalise un premier film aux qualités indéniables avec un choix judicieux  d’acteurs.

     

    Ce film n'est pas une tranche d'histoire mais une approche psychologique de Staline, homme dépourvu d’affect, incapable de reconnaissance, rongé par une paranoïa qu’il a lui-même créée.

     

    Le travail du photographe Yves Angelo (couleurs verdâtres et fades) permet d'installer une atmosphère feutrée, pesante, une ambiance de terreur, d’oppression, de délation.

     

    Peut-on parler de vie dans un régime totalitaire ? Ou juste d’une survie faite de peurs; de dénonciations, de calculs sordides ?

     

    Film apprécié par le groupe Volver


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