• Une double histoire d’un pays : la HONGRIE et d’une famille : les MANDY. Il y a mimétisme de destins entre le pays et le personnage principal  Imre. La jeune romancière retrace sur plusieurs générations, l’histoire de ce pays et le quotidien de cette famille haute en couleurs, sur fond d’occupation russe puis de fin de communisme. Elle met en écho les illusions (politiques, idéologiques, sentimentales) et les déceptions des personnages grevés par la  FATALITE.

     

    Ce petit pays, ignoré de tous est incarné par cette famille : le grand-père et sa colère, le père et ses silences, la fille et sa fragilité, le fils et ses frustrations. Rien ne change pour eux, même quand le monde change.

     

    Nous nous sommes attachées aux personnages avec une envie souvent exprimée de les arracher à leur inertie, mais des ressentis divergents ont permis d’alimenter la discussion. Le reproche d’une démarche « allégorique »de l’auteure, le mal aise éprouvé face à l’image « réductrice » de la Hongrie, un début de roman prometteur mais une seconde partie où le charme n’opère plus aussi intensément… Une des lectrices soupçonne l’auteure de tirer des ficelles !

     

    Laissons Alice ZENITER répondre : «  Ce n’est pas un essai scientifique sur l’âme hongroise, mais je vois en Hongrie une propension à la mélancolie qui me donne envie d’écrire »

    Alors peut- être aussi  envie de lire !...

     

    Groupe RENAISSANCE  – septembre 2013

     

     


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  • C'est l'enquête que mènera Marcus Goldman, jeune auteur new yorkais, en panne d'inspiration.

    Pour aider son ami et ancien professeur Harry Québert, accusé de meurtre, et parce qu'il est convaincu de son innocence, Marcus va tenter de découvrir qui a tué Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui Harry aurait eu une liaison.

    Ce sera l'occasion pour lui d'écrire son 2ème roman, il obtiendra un succés retentissant.

     

    Nous avons toutes apprécié ce thriller haletant, qui, avec une construction du récit intéressante (constants retours en arrière et témoignages divergents) nous a tenu en haleine jusqu'au rebondissement final. En outre,  Joël Dicker a le mérite de nous faire découvrir les travers de la société américaine contemporaine dans de nombreux domaines (littérature, justice, médias). On peut regretter toutefois quelques longueurs dans ce livre qui se lit facilement.     

     

     

    Groupe 31 – septembre 2013 


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  • Comment ne pas tomber sous le charme de l’auteur et de son livre. Ce franco-libanais nous transporte pour 16 jours au Liban, 16 jours au cours desquels Adam tente de reconstituer la bande d’amis qui s'est disloquée dans le monde entier suite aux évènements des années 70.

    Fallait-il partir ou rester ? On ne quitte pas son pays, ses racines impunément ni sans décevoir. Les uns parlent d’abandon, d’autres vont jusqu’à évoquer la trahison. Il y a tout cela dans ce roman et bien d’autres choses encore. L’amour et l’amitié, les idéaux et la compromission, la politique, le désir, la nostalgie.

    Nous nous sommes attachées aux personnages et à leurs destins.

    On garde à l'esprit des phrases entières - «De la disparition du passé, on se console facilement ; c'est de la disparition de l'avenir qu'on ne se remet pas.» Ou encore: «tout homme a le droit de partir, c’est son pays qui doit le persuader de rester.»

     

    A travers une écriture simple, claire, fluide l’auteur nous parle de l’universalité des destins des personnages.

     Les Désorientés, superbe titre à double sens, a été très apprécié par la totalité du groupe  et nous en conseillons fortement la lecture.

    Un livre d’une très grande force qui amène à réfléchir sur l’état du monde.

     

     

    Groupe de l’Aqueduc – septembre 2013 


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  • Ne pas se tromper "Le grand Coeur" est bien un roman, mélange passionnant de fiction et d'histoire. S'il se base sur des faits historiques avérés, là où la grande Histoire est muette, Jean-Christophe Rufin écrit sa vision très personnelle sur les sentiments et les agissements de Jacques Coeur et des personnages qu'il croise. Ecrit dans une langue d'un classicisme parfait, l'histoire ainsi contée a suscité un très vif interêt, voire pour certaines, l'envie de revisiter cette période de l'histoire de France.

     

    Groupe : Les Quatre vents - septembre 2013 


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