• A la seule évocation du titre, Purge, une partie du groupe avait frémi, certaines lectrices l'annonçaient si sombre... Pourtant, toutes ont reconnu la puissance de ce récit haletant comme le meilleur des polars et la qualité de l'écriture. C'est un roman sans concession sur la violence liée à la guerre. Il restera ancré dans notre mémoire tant le destin méconnu d'une Estonie ballotée à travers l'Histoire imprègne celui d'une famille où, de la jalousie d'une femme devenue prédatrice, va naître un inavouable secret.

    Un livre profond sur le mensonge et la peur en temps de conflits et d'occupation.

     

    Groupe Plaisir Centre (janvier 2013)

     


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  • Devant le chinois on se retrouve pour discuter ou tout simplement pour passer un moment ensemble. Des personnages plus ou  moins pittoresques des "sans traces" venus là au bout du monde (en Guyane) par hasard. Le décor est planté au bord d’un bras de mer avec la forêt omniprésente, inquiétante et fascinante. Au début c'est un peu difficile de "rentrer" dans ce livre, le style est brouillon et quelques personnes ont trouvé le manque de ponctuation dérangeante. L'auteur est un sociologue de profession et on reste avec l'impression d'être des spectateurs d'un théâtre vivant et coloré! Mais on est vite intéressés et la fin est belle!

     

    Groupes 4 Vents (janvier 2013)


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  • Comprendre le monstrueux, l'inexplicable: un suicide.

    Connaître l'homme qui partageait sa vie, créateur de parfum, génie introverti et artiste, mais en fin de compte un étranger pour elle: ce sont les quêtes obstinées de Ryoko, journaliste; les indices  sont rares et parsemés, les poèmes laissés par lui-même, Hiroyuki, sa dualité, une part de lui surexposée (patinage notamment) et l'autre calfeutrée dans son atelier, sa mère-toxique et folle idolâtrant son fils et les trophées qu'il gagnait en mathématiques, le parcours est semé d'ellipses, Ryoko se perd en tentant de concilier les deux facettes de son homme, elle cherche dans une grotte onirique des clés et les paons qui s'y trouvent symbolisent eux-mêmes dualité, beauté et mémoire. Le titre Parfum de glace de Yoko Ogawa contient l'univers sensoriel, voilé et poétique de ce roman. Le style est glissant et soyeux, l'inconscient se mêle à la psychanalyse et ainsi se dessinent les préoccupations de l'auteure qui est considérée kafkaïenne: perte, deuil, fantastique dans le quotidien, folie imminente, fêlures de l'âme mystérieuses et inexpliquées. Cette œuvre a fait l'unanimité, à se laisser envouter.

     

    Groupe Renaissance (janvier 2013)

     


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  • Une femme disparait, enlèvement ou fugue ? Qu’a vu la petite fille de 4 ans seule témoin cette nuit là? Que cache le mari?

    Récit raconté par 3 voix, celle de la disparue, celle de la policière et celle du délinquant sexuel, coupable idéal.....

    Roman unanimement apprécié par les participantes (assez rare dans ce groupe)

    Un savoir faire machiavélique, une ambiance lourde, un suspens progressif subtil. Une fin inattendue avec quelques coups de théâtre

    Des personnages attachants parfaitement crédibles psychologiquement.

    Discussion très riche autour de pistes de réflexion nombreuses comme le fichage des délinquants sexuels, l'évolution des enfants maltraités, les enfances brisées, les sombres secrets de famille....

    Bref un polar que nous vous recommandons.

     

     

    Groupe Polar - Décembre 2013


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  • A l’heure de la prohibition, dans les années 20 du siècle dernier, Jay Gatsby, fait de  sa vaste demeure le théâtre de soirées fastueuses et débridées. Non loin de là, une lueur scintille comme un espoir car c’est là que vit Daisy, l’amour de sa vie,  avec Tom qu’elle a épousé cinq ans auparavant lorsque Gatsby est parti se battre en Europe.  Depuis, il ne pense qu’à  elle et  finit par  la retrouver grâce à l’entremise du narrateur,  cousin de la jeune femme.  Daisy, fleur fragile et capricieuse de la société riche, connaît les infidélités de son mari et ne sait lequel de ses deux hommes elle doit choisir lorsque un événement tragique survient…

    Le groupe a beaucoup aimé cette oeuvre classique de la littérature américaine. Nous avons apprécié son beau style épuré et la description d’une classe sociale en mal de repères.  De même les personnages tout en nuances et dont on découvre la face cachée, en particulier Gatsby, ombre et lumière, en quête d’un amour obsessionnel qu’il veut accessible mais qui reste  soumis aux codes d’une société divisée.

     

     

    Engliqh speaking Group  décembre 2013


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