Dans le garage de sa luxueuse demeure, l'architecte Amanda Powell découvre un clochard mort de froid. Émue, elle prend en charge ses obsèques. Mais son garage contenait de la nourriture, alors pourquoi cet homme s'est-il laissé mourir de faim ? C'est la question que se pose le reporter Michael Deacon, spécialiste des sans abris. Il se lance dans une enquête au cours de laquelle il recueille Terry, un jeune sans famille qui a préféré la rue à l'internement. Ce grand gaillard d'une quinzaine d'années a bien connu le clochard. Avec son aide et celle d'un photographe, le journaliste plonge dans le passé et s'intéresse à de mystérieuses disparitions.

Quel rapport avec le mot Résonance? La résonance a lieu dans le fait que les personnages principaux (Michael, le journaliste, Terry, le jeune SDF, Lawrence, l'avocat et ami de Deacon, Barry Grover, photographe au même journal) ont tous les mêmes problèmes affectifs et d'identités, et c'est en analysant les thèmes des relations familiales, du péché, de la misère et de la rédemption que l'auteur fait état de ces résonances.(résonances mythologiques aussi avec Œdipe et son complexe…..)

Ce roman aux articulations complexes est un véritable puzzle .Au cours de cette réunion, nous nous sommes efforcées de le construire et de comprendre… ; pas facile car contrairement à beaucoup de romans policiers celui-ci s’achève sur des questions sans réponse.Ce qui en somme n’a pas été pour nous déplaire…et a alimenté notre discussion.

En fait, nous nous sommes dit qu’il fallait sans doute mériter ce livre (tortueux aux multiples personnages malgré tout consistants, et certains même sympathiques...)..........

Groupe : Polar (Mai 2012)

Mis à part celles qui n’ont pas accroché car elles n’apprécient pas forcément le genre policier, les autres ont majoritairement aimé voir beaucoup aimé puisque pour certaines c’est l’un des meilleurs livres de l’année lu dans le groupe et elles n’hésitent pas à en conseiller la lecture. 

L’intrigue policière sert de fil conducteur à une galerie de personnages bien cernés psychologiquement, personnages ayant des interactions les uns avec les autres. Nous avons été sensibles à la construction particulière du livre qui entretient le suspense et nous tient en haleine jusqu’à son terme.

Pas de descriptions sanguinolentes superflues, un milieu de l’art new-yorkais bien dépeint, l’arrivée des immigrants juifs et leur intégration dans la société américaine bien retracée, les liens familiaux, l’éducation des enfants, la pédophilie et ses dérives…

Voici en quelques mots les sujets effleurés au cours de la discussion.

Groupe : Aqueduc (mai 2012)

Vous cherchez un  livre qui ne laisse pas indifférent, un livre où la culpabilité, la responsabilité, la lâcheté, la trahison, le poids du passé, la solitude, le silence, les variations infimes du quotidien, la rédemption se croisent.

Vous cherchez un livre provoquant une discussion vive et très intéressante… Les chaussures italiennes sont à la bonne pointure !

Groupe ! Les quatre vents (Mai 2012)

C'est un livre hors norme qui bouscule les conventions. C'est également un magnifique récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude, la peur, l'amour et la rédemption.
   

La discussion a été très animée, les personnages hauts en couleurs nous ont fait beaucoup parler.

Groupe : Val Boissière (Mai 2012)

A 66 ans, Fredrick Welin vit reclus depuis une dizaine d'années sur une île de la Baltique, avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites, celles du facteur. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il vit isolé des hommes.

Chaque matin, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge plus, pour se prouver qu'il est encore en vie que par réel plaisir.

Un jour, en plein hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d' Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée 40 ans plus tôt.

A partir de ce moment sa vie va recommencer.....

Malgré l'atmosphère par moment un peu lourde, les lectrices ont apprécié ce livre, bien construit à l'écriture riche. Les personnages sont vus avec justesse, Henning Mankell nous montre là sa parfaite connaissance de l'âme humaine. Le problème de la maladie et de la vieillesse est abordé avec beaucoup de pudeur.

Un très bon moment de lecture, mais aussi, entre les lignes, un message d'espoir. Ce livre mériterait d'être adapté au cinéma".

Groupe : Trente et un (Mai 2012)

Vous cherchez un  livre qui ne laisse pas indifférent, un livre où la culpabilité, la responsabilité, la lâcheté, la trahison, le poids du passé, la solitude, le silence, les variations infimes du quotidien, la rédemption se croisent.

Vous cherchez un livre provoquant une discussion vive et très intéressante… Les chaussures italiennes sont à la bonne pointure !

Groupe ! Les quatre vents (Mai 2012)

« La couleur des sentiments », premier roman de la jeune américaine Kathryn Stockett, nous livre les confessions croisées de trois femmes, une blanche qui rêve d'écrire et deux domestiques noires dans le Mississipi des années 60.

Ce livre se dévore. Tous les personnages sont hauts en couleur. L'émotion et la tendresse latentes sont contrebalancées par des scènes caricaturales du plus haut comique.

La force de ce roman est de montrer que la réalité des liens qui unissent les deux communautés n'est ni noire ni blanche. Notre groupe a adoré cette galerie de portraits féminins tout en nuances.

Groupe : Plaisir-Centre (Mai 2012)