• Ce roman nous entraîne en Corée du sud.

    Le récit est raconté par Kihyon, l'un des deux frères de la famille, qui vit toujours chez ses parents. Il découvre en suivant sa mère qu'elle emmène régulièrement son frère Uhyon rencontrer des prostituées au marché aux lotus.

    Pourquoi l'emmène-t-elle ?

    Uhyon a perdu ses deux jambes au cours de son service militaire. Depuis cet accident, il vit avec sa famille replié sur lui-même. Il a 35 ans. Autrefois, il était photographe amateur engagé et avait une petite amie Sunmi, dont son frère est tombé amoureux. L'invalide a des crises d'épilepsie impressionnantes.

    Kihyon culpabilise par rapport à la situation de son frère qui, sur son fauteuil roulant, s'isole souvent dans un parc pour parler aux arbres.


    L'auteur, malgré un sujet difficile, nous fait découvrir son style poétique et traite avec beaucoup de sensibilité cette histoire d'amour familial. L'ensemble du groupe l'Aqueduc a apprécié.



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  • «Ce qu'ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c'est à se demander si c'est vraiment écrit pour vous donner l'envie. En tout cas, c'est sûr, c'est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors - inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique... -et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c'est une histoire qui parle d'aventures ou d'amour -ou d'Indiens. Et point barre, c'est tout».

     

    Enfin un livre qui rend heureux !

     

    Germain, qui a « la tête en friche » (FRICHE : n.f. Terrain non cultivé) parce que sa mère s’en est désintéressé ainsi que son instituteur malavisé, se lie d’amitié avec une vieille dame cultivée. Tous deux vont s’apprivoiser et partager leur vision de la vie, leurs richesses mutuelles.

    Véritable exercice de style (deux styles !), l’auteur prend un plaisir évident à jouer avec les mots tout au long du roman comme une bobine qui se déroule entre la famille imposée et la « grand-mère » choisie. Un portrait plein de tendresse de cet homme malmené dans sa jeunesse qui découvre grâce à Margueritte la lecture (Camus, Gary, Sépulvéda), la réflexion et l’amour.

     

    Un ouvrage réconfortant apprécié à l’unanimité qui donne envie de partager et invite à l’ouverture vers les autres. 
    Groupe : Les quatre vents





    Nous n'avons pas vu le temps passer tant la discussion autour de ce livre fut animée et nous avons bien ri, sans nous moquer bien sûr, du langage imagé de Germain.

    L'auteur nous raconte le quotidien d'un couple inattendu mais débordant de tendresse. Les autres personnages, tout aussi justes, sont hauts en couleur et souvent assez cocasses.


    Si certaines ont été d'emblée dérangées par l'oralité de l'écriture, l'écueil a vite été dépassé grâce à la profondeur des sentiments exprimés.

    Ce livre au rythme vif n'est que fraîcheur, bon sens, mais surtout respect et amour !

    Groupe : Plaisir Centre

     

    Un livre aux dialogues savoureux qui met en présence deux personnalités  que rien ne prédisposait à se rencontrer. Un vrai bonheur d’entrer dans l’univers de ce conte philosophique. Une belle leçon de vie. Tout le groupe a apprécié et la discussion a été riche et animée.

    Groupe : Val Boissière

    C’est l’histoire d’une rencontre entre un homme de 45 ans et une vieille dame que rien, a priori ne devait rapprocher, et pourtant, au fil du livre, ces deux là se retrouvent et se comprennent.


    L’auteur nous dresse avec tendresse le portrait d’un personnage au grand cœur, cabossé par la vie. C’est très drôle grâce aux expressions imagées employées et aux  tournures stylistiques, mais c’est aussi très touchant car écrit avec délicatesse et  pudeur.


    Ce livre émouvant a été unanimement apprécié, et jugé comme réconfortant et porteur d’espoir. Pour tous, c’est une vraie leçon de vie.


    Groupe : Trente et un

     

     

    "Adaptation au cinéma par  Jean Becker avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus
    Sortie en salles le 2 juin 2010"

     


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  • Les deux narrateurs, les frères Schiller, sont nés en Algérie mais ont grandi en France, chez leur oncle, sans rien connaître de leur histoire.

    Leur mère est algérienne, leur père allemand.
    L'aîné, Rachel, cadre dans une multinationale, a épousé une jolie femme et a acheté son pavillon. Le cadet, Malrich, traine dans la cité.
    Le roman s'ouvre sur le suicide de Rachel, en 1996.
    En lisant le journal intime de son frère, Malrich découvre les raisons de ce geste désespéré : de retour au village natal pour se recueillir sur la tombe de ses parents, massacrés par le GIA (Groupe islamiste armé), Rachel a découvert que leur père, Hans Schiller, était un ancien nazi. Lui qui s'était converti à l'islam, ce père devenu chef de son village avait oeuvré dans les camps de la mort. Malrich a honte de vivre.


    Ce livre, qui part de faits réels, peut être le point de départ d'une réflexion sur la culpabilité. 
    Groupe : Aqueduc


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  • Après s’être intéressé  au coton, Erik Orsenna  publie le 2ème épisode de son ‘petit précis de mondialisation’.

    Pendant 2 ans,  l’auteur va courir une partie de la planète pour enquêter sur l’EAU, bien commun ou marchandise ?


    Il commence par l’Australie, pays riche  qui compte ses gouttes de pluie, victime de la sècheresse  et qui voit ses deux plus  belles rivières se tarir peu à peu.

    A  Calcutta , la bactérie du choléra prospère dans l’eau des puits, surtout dans les quartiers pauvres où l’eau n’arrive pas aux robinets.

    Au Bangladesh , les habitants  des « chars », îles provisoires dans le lit du Brahmapoutre,  doivent se déplacer au gré des inondations.

    Au  Maghreb, on pompe l‘eau précieuse d’une nappe phréatique du Sahara.

    Aux USA le Colorado se meurt, pompé pour l’agriculture et l’urbanisation.

    En Israël,  en Turquie, comme sur les hauteurs de l’Himalaya, l’eau devient  un enjeu politique.


    Triste et   ennuyeux, le livre de Erik Orsenna ? En professeur d’économie habile  et diplomate,  l’écrivain emprunte des méandres  infinis, le récit anecdotique de ses rencontres avec de hauts responsables,  la géographie, les religions, les politiques souvent contestables  des Etats en matière d’aménagements des rivières et des fleuves.  Erik Orsenna digresse avec sa verve habituelle et évite l’écueil d’un  discours trop moralisateur. Pour rester objectif, on  peut cependant lire des critiques de son livre par des spécialistes.

    Le groupe a majoritairement apprécié la lecture agréable et fluide de ce livre tout en souhaitant approfondir sa connaissance du sujet  par d’autres  lectures  au moment où se tient le FORUM INTERNATIONAL   DE L’EAU  à ISTAMBOUL, 167 états participants.    Le groupe « Quartier des Sciences »  

                                                                    


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  • Ce groupe fonctionne à la façon des groupes de lecture : Chaque mois les participants échangent des textes écrits chez eux et qui s'animent à la faveur des commentaires des "spiraliens"




    TRENTE SECONDES POUR CONVAINCRE…

    De venir nous rejoindre et écrire avec nous une histoire au "Café du Petit  Poucet" en partant de la peinture de Pierre Bonnard. Histoire à 5,6,7… mains. L'avenir nous le dira…

    Revenons un peu en arrière, sur des faits de vie tirés au sort au cours de l'année 2007/2008. Il y en avait 25, certains ne sont jamais sortis du chapeau, d'autres seulement une fois, quelques-uns comme ceux qui suivent ont eu la chance de naître sous la plume de deux spiraliens.

    Trente secondes pour convaincre

    TOP CHRONO :

    Vous convaincre de quoi d'ailleurs ?

    Il reste 5 secondes.

    C'est fini…

     

    Etes-vous convaincus ? C'était "Mission Impossible" … Toutefois…

    Ce document ne s'autodétruira pas, pas même en cas de panne d'ordinateur, car je l'ai mis à l'abri dans mon "Arche de Noé", un système génial et invincible de sauvegarde qui s'adresse aux PME aux géants de l'industrie et… aux  modestes consommateurs que nous sommes. Je ne sais en dire plus, je ne suis par la force des choses qu'un beta        testeur d'une petite entreprise et de sa Noébox…hum… testeur bêta !!!     Marief

     

     

    Pourquoi s’embarrasser de termes alambiqués

    De ces mots ampoulés, échanges convenus

    Rituel banal, politesse calquée

    Sur des codes transmis, usés, entretenus,

    Pudique fourre tout, fruit d’une éducation,

    Formules magiques, camouflant l’émotion.

     

    Pourquoi ne pas oser  d’un geste d’un regard

    En une demi-seconde traduire sa pensée.

    Plus riche que des mots il laisse supposer

    Que vous seul existez, ce n’est pas par hasard.

    Bien plus persuasif qu’un cliché édifiant,

    Cette chaleur mutuelle n’est-ce pas important ?

     

    AYB

     


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