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    Un destin de femme raconté avec une belle écriture tout à la fois sensuelle et magique. L’auteur nous transporte dans une succession de contes mi-merveilleux mi-diaboliques où la transmission orale est primordiale.

    L
    a majorité du groupe a beaucoup apprécié cette poésie où chaque personnage tient bien sa place et se révèle au bon moment de l’histoire. Un livre vivant et chaleureux au souffle puissant et chaud, tissé de la fibre féminine qui fait du bien.


    Les moins enthousiastes ont butté sur un style « rude » et ont eu de la difficulté à se laisser porter par le conte.

    Groupe : Aqueduc


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  • 9782259207652Un dimanche de mars 1996, en Argentine, deux femmes que tout oppose se remémorent le fil de leur destin tandis qu'elles préparent, chacune de leur côté, une fête d'anniversaire. Ernestina est une provinciale, retraitée, dont le fils a disparu pendant la dictature. Violetta est une bourgeoise d'une quarantaine d'années, mariée à un militaire. Rien ne rapproche ces deux femmes sinon la jeune fille qu'elles attendent désespérément pour souffler avec elle ses 18 bougies. Pour Ernestina, il s'agit de Rosa, la petite-fille qu'elle a tant cherchée. Pour Violetta, il s'agit de Malvina, l'enfant qu'elle s'est appropriée. Une enfant, deux prénoms: les deux versants d'une seule histoire, la fêlure d'un pays.           

     

    Ce livre a suscité un débat animé. Certaines d’entre nous y ont vu essentiellement le problème de l’adoption, d’autres les disparitions et la dictature en Argentine.

    Mais toutes sont unanimes pour apprécier le thème abordé et la finesse avec laquelle l’auteur nous replonge dans les sombres années de la dictature argentine.

    Le style, fluide pour certaines,  a le plus souvent dérouté : l’auteur alterne les souvenirs douloureux des deux principaux personnages, alors que l’intrigue ne se joue que sur une seule journée. Mais cette gymnastique des chapitres et des personnages a le mérite d’accaparer toute entière l’attention du lecteur pour une histoire bouleversante sur bien des points.
    Groupe : Aqueduc

     


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  • n189443

    Ses enfants croient Lady Slane, qui a toujours été une femme soumise et aimante, « brisée » par la mort de son mari, un ancien vice-roi des Indes. Mais brusquement, repoussant sa famille dont elle déjoue les plans, la respectable vieille dame se retire avec sa gouvernante française Genoux – personnage haut en couleur qui chouchoute « Miladi »- dans une petite maison d'Hampstead. Elle s'y replie dans un monde de délicatesse, de tendresse, de sensations, songeant à la carrière d'artiste qu'elle n'a pu entreprendre, refusant toutes visites exceptées celles de quelques personnages un brin excentriques. L'un d'entre eux, Fitz George, qu'elle a brièvement connu dans sa jeunesse, sera le complice de ses derniers jours, l'amant de coeur qu'elle aurait souhaité avoir.

    Lecture unanimement appréciée par le Groupe, tant par le parcours de cette Dame que par le style de l'auteur.


    Vita Sackeville-West (1892-1962) fut l'amie intime de Virginia Woolf.


    English  Spe
    aking Group


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  • 35b4a552d9.jpg
    L
    e nucléaire est considéré comme une solution d'avenir face au réchauffement climatique et à la pénurie du pétrole. Pourtant, il reste un des domaines les plus tabous de notre société, un lobby où cohabitent désinformation et militantisme.


    Ce documentaire très complet d'Arte dresse un état des lieux pour le moins alarmant du retraitement des déchets nucléaires pas si bien "recyclés" qu'on nous le prétend ! Le débat instructif suivant le reportage nous a appris que l'industrie nucléaire contourne, hélas, bien des questions embarrassantes
    ...


    Groupe : Vidéo


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  • 19154502_w434_h_q80-copie-1.jpg
     A l'aube de la 1ère guerre mondiale, une étrange série d’évènements dramatiques se produit dans un petit village protestant d’Allemagne du nord. L' histoire racontée en voix off par l'instituteur 50ans plus tard, nous fait découvrir le quotidien de certaines familles (baron, pasteur, médecin, paysans...) à travers une société hiérarchisée, puritaine, rigide voire perverse.


    Malgré la durée du film, on rentre d’emblée dans ce noir et blanc sublime, dans cette atmosphère pesante et glacée.

    Avec l’utilisation du hors-champ, Haneke suggère et laisse le spectateur en suspens en passant d’une scène à l’autre.

    Casting impeccable. Mise en scène soignée et inattendue : d’une porte qui s’ouvre chez une famille, nous passons directement dans une autre famille.


    Où est l’éducation dans ce dressage des enfants basé sur une soumission inconditionnelle, un rigorisme religieux, les châtiments corporels? Que vont transmettre ces enfants "modèles" (mais brisés) quand ils seront adultes?


    Certes, Haneke a situé cette fable en Allemagne au moment de la montée du nazisme. Mais surtout, il nous interroge : À notre époque, les dérives de certaines idéologies (qui nient toute liberté et qui bafouent les valeurs humaines) sont-elles impossibles?

     

    Groupe : Volver


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